Jeudi 19 février, Toulouse
Au vu d'une météo fabuleuse sur tout le Sud de la France, il a été décidé d'aller à Toulouse Blagnac pour aller déjeuner à midi avec Gautier.
En décollant à presque 10 heures d'Eyguières nous pensons arriver pour l'heure du casse croute sans problème à Toulouse.
La route se fait directe sur Blagnac en contact avec Rhône Info et en montée vers 4500 pieds.
On se pose en 14 droite à Blagnac et nous roulons pour le Parking G2 qui se trouve au Sud du terrain, très près de là où travaille Gautier.
Il est presque midi et nous nous garons entre un Citation et un bi-turbo.
Et là commencent les ennuis, nous n'arrivons pas à tyrouver le moyen de sortir de l'enceinte de l'aérodrôme, le tourniquet qui nous tend les bras est allumé en vert mais ne veut rien savoir pour nous laisser passer.
Un gars et une fille se trouvent heureusement dans leur HR100 d'aéroclub à une centaine de mètres de là, et je vais vite les interviewer pour que l'on puisse rejoindre rapidement Gautier qui nous attend de l'autre côté de l'enceinte. Mais je ne suis pas tombé sur les bonnes personnes, le mec invoque des mesures de sécurités pour ne pas me donner le code pour sortir et se dit vraiment désolé de ne pas pouvoir nous aider...bref, un vrai connard...
Je rappelle la tour sur la fréquence sol pour leur demander de l'aide, ils me disent qu'ils appellent les gendarmes qui vont venir fouiller l'avion et nous donner ensuite le sésame.
Entre temps, Dominique, qui est allée un peu plus loin sur les parkings, tombe sur les dits gendarmes qui lui envoient un type de la sécurité, qui lui même nous fait passer le sas de sortie.
Trois quarts d'heure de perdus, Gautier commence à fumer dans sa Twingo garée un peu plus loin.
Nous récupérons Gautier, enfin, c'est plutôt lui qui nous récupère avec sa Twingo, et nous allons casser la croute dans une brasserie du village de Blagnac, très sympa.
Un chouette moment passé en compagnie de notre fils.
Retour à l'aéroport, passage obligé à la sécurité puis nous demandons à la tour si il est possible d'avoir du 100LL.
Réponse négative, il n'y a que du Jet A1.
Il faut donc aller ravitailler à Muret car Lasbordes n'en a pas non plus.
Décollage en 14 gauche et virage à droite vers WD et W pour éviter la zône de Francazal.
Atterrissage sur la piste 12 ULM à Muret.
Pas de SP98 mais il y a du 100LL et nous faisons 40 litres fissa car le soleil n'attendra pas.
Décollage en 12 à 16 heures, cap direct sur Salon Eyguières en montée vers 1500 pieds initialement puis, en sortant de la CTR de Toulouse, vers 4500 pieds pour passer les reliefs.
Au départ de Muret il faisait presque chaud, donc on ne s'était pas trop couvert, mais arrivé à 4500 pieds le froid a commencé à nous attaquer les nonos et c'est en grelottant que nous nous sommes posés à Eyguières quelques minutes après le coucher du soleil.