Dimanche 24 janvier, St Crépin
Très belle journée en perspective, pas de vent, une visi extraordinnaire, un peu de neige dans les Alpes.
Nous voulions aller manger à Gap Tallard en terrasse, grand classique quand on a pas trop d'idée et de temps, mais le restaurant ne prévoit pas de tables à l'extérieur aujourd'hui, donc, sans intérêt.
J'appelle le "Gaulois" à St Crépin pour savoir d'une part si la piste est déneigée et d'autre part si il est possible de casser la croute à midi.
Les deux réponses étant positives nous décollons à 11h15 pour une directe sur LFNC.
Au passage se Sisteron on a déjà le somptueux panorama des Alpes enneigées.
Puis le survol du lac de Serre-Ponçon..
Le pic de Morgon à l'entrée de la vallée de Barcelonnette.
Le pic Haut et les Orres.
Le début de la vallée de Briançon.
Posés à St Crépin en piste 16 derrière un DA 40 d'Eyguières piloté par un contrôleur d'Aix (Vincent Roman).
L'avion au parking.
Dominique a terminé sa Nav, tout est nickel.
Passage de la Durance en route pour le "Gaulois" au centre de St Crépin.
Très bon accueil au restaurant, les salles voutées sont bondées, l'ambiance au bar est chaude et bruyante, on nous trouve une belle table en bois près de l'entrée (fumeuse oblige...)
Tagliatelles aux magrets de canard et noisettes, Dominique tombe sous le charme d'un petit garçon de 4 ans, Mattéo, c'est plutôt rare chez elle, les "gniares" au restaurant la faisant généralement bouillir d'éxaspération.
La patronne donne de la voix au dessus de ce brouhaha bien sympathique.
Une bonne adresse à retenir.
Nous retrouvons notre véhicule sur le coup des 15 heures, il nous attend sagement au soleil.
Décollage en 16 derrière un Piper Cub immatriculé en Hollande qui rentre sur Cuers.
Direct sur St Suffren nous passons sur la fréquence montagne 130.0 sur laquelle nous avons un petit échange avec Noël Genet qui se trouve à Superdévoluy avec son Jodel.
On bascule sur Marseille Info au niveau du rocher de Hongrie qui domine le terrain de Sisteron Thèze, le gars sur la fréquence n'a pas l'air d'être un violent de la réponse.
Nous commençons la descente du niveau 65 vers 4500 pieds et, au passage du Luberon, nous poursuivons vers 1500 pieds en pénétrant dans une crasse de pollution bien déprimante après le ciel cristallin des Alpes.
A la verticale de St Suffren nous aperçevons le G1 de Jean-Pierre stationné en bord de piste pour une petite visite de courtoisie.
Posés en 09 nous avons droit à un petit comité d'accueil: Sébastien, Sylvestre et Jean-Pierre et sa compagne.